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Association de Sauvegarde du Patrimoine du Gâtinais

26 février 2013

Tombe des Gudin

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26 février 2013

Étienne GUDIN

Gudin_EtienneGUDIN Étienne (1734/1819), général, d'une famille originaire du Nivernais qui avait été anoblie en 1542, il est né dans cette province à Ouroux le 15octobre 1734. Il embrassa de bonne heure la carrière des armes et en 1752 il fut admis en qualité de volontaire ou de cadet dans le régiment d'Artois ; il y était breveté en qualité de lieutenant, le 6 mars 1757. Il assista aux campagnes de Portugal, en 1762 et 1763. Le 1er février 1765, il exerçait les fonctions de sous aide major, ce qui était alors un emploi, non un grade. Il fut promu capitaine, le 20 avril 1768 et chargé du commandement du dépôt des recrues, en1776. La compagnie colonelle lui fut donnée, le 29 mai 1778 et, le 1er mai 1780, il se vit décoré de la croix de Saint-Louis. Il commanda une compagnie de chasseurs, le 20 août 1780, et en cette qualité il s'embarqua pour l'Amérique, le 13 décembre 1782, avec le 3e bataillon, et rentra en France, le 25 mai 1783. Le 14 juin 1786, il commandait une compagnie de grenadiers de son régiment qu'il quitta le 3 février 1788, étant passé major au régiment des grenadiers royaux de Normandie ; ce grade lui donnait le rang de lieutenant-colonel. Ce régiment fut réformé, le 4 août 1789 et il devint commandant de la garde nationale de Montargis, en août 1789 ; réformé par décret de l'assemblée constituante, avec pension de 2 240 livres, en attendant d'être replacé. GUDIN s'établit dans sa propriété de Montargis. Suite à la Révolution, les premiers bataillons de volontaires se formèrent ; ils se composaient de compagnies levées dans chaque département, arrondissement ou district. La compagnie montargoise, prête à partir pour le chef-lieu, appela à sa tête le chevalier de Saint-Louis GUDIN. Ses bons et anciens services lui valurent à Orléans l'honneur d'être nommé à l'unanimité, le 9 octobre 1790, lieutenant-colonel en premier par les volontaires du 1er bataillon du Loiret, le 9 octobre 1791. Ce titre de lieutenant-colonel en premier, qui cessa d'exister lors de l'embrigadement, répondait au titre de chef de bataillon commandant. Le grade de général de brigade lui fut décerné, le 27 mai 1793, quoiqu'il n'eût point passé par celui de chef de brigade. En cette même année, il montait au rang de général de division, le 22 juillet 1793 et, avant le blocus de Maubeuge, il était promu général en chef de l'armée de la Vendée, en vertu d'un décret spécial de la Convention. GUDIN refusa ce commandement qui, peut-être, lui eût coûté la vie. Il n'évita pas, cependant, les honneurs de la persécution. Le représentant DROUET le fit arrêter et incarcérer à Arras, après le blocus de Maubeuge, dont il avait été nommé commandant, le 20 septembre 1793. Il y fut détenu jusqu'au 9 thermidor et libéré le 16 novembre 1794 ; et, ce qui offre une effrayante peinture des horreurs de l'époque, c'est que sorti de prison, il fallut en quelque sorte qu'un acte d'état-civil réhabilitât GUDIN à la vie, car il était officiellement censé guillotiné ;mais par une étonnante circonstance qu'il a raconté maintes fois, sans pouvoir l'expliquer, il avait reçu, le lendemain du jour où son supplice était censé avoir eu lieu, une note écrite d'une main inconnue, lui annonçant qu'il figurait comme le 13e mort sur une liste de 36 suppliciés. Il ne lui a jamais été possible de découvrir si, par une substitution à la fois heureuse et cruelle, une autre victime avait été immolée à sa place. Cet événement est resté d'autant plus inexplicable aux yeux de GUDIN, qu'il n'avait pas entendu prononcer de jugement contre lui ou contre d'autres prévenus ; il avait subi seulement deux interrogatoires. Sorti de cette épreuve et réintégré dans son grade, le 4 mars 1795, le général GUDIN eut, en 1795, un commandement dans l'armée des côtes de Cherbourg. Son âge avancé, ses cinquante ans de service effectif, le forcèrent alors de quitter la carrière des armes ; il se retira dans une propriété peu éloignée de Montargis, le 30 septembre 1795. En 1800, il fut désigné par le département du Loiret en qualité de candidat au Sénat conservateur et, en 1805, il fut nommé membre de la Légion d'Honneur, le 29 mars. Il est mort le 23 septembre 1819, jouissant de la retraite de lieutenant-général. Il a laissé pour successeurs deux neveux et petit neveux qui ont dignement marché sur ses traces et qui ont donné cet exemple presque unique de quatre militaires de même nom, arrivés en moins d'un demi-siècle au rang de généraux de division ou de lieutenants-généraux.

26 février 2013

Charles Napoléon César GUDIN

Charles Napoléon César GUDIN, Comte, né à Paris le 24 mars 1840, fils de Charles Gabriel César et d'Éva Sophie Stéphanie MORTIER de TRÉVISE, marié le 5 mars 1877 à Mademoiselle Marthe Suzanne PLUMMER, mort en 1911. Élève à l'École impériale spéciale militaire, le 31 octobre1857 ; rentre comme sous-lieutenant au 4e régiment de cuirassiers, le 1er octobre 1859 ; lieutenant, le 11 août 1862 ; capitaine, le 13 août 1865 ;capitaine adjudant major, le 4 mars 1868 ; il rentre aux cuirassiers de la garde en tant que capitaine, le 4 mars 1868 ; capitaine adjudant major, le 3 septembre 1870 ; au 12e régiment de cuirassiers, le 26 mars 1871 ; a été détaché en qualité d'officier d'ordonnance auprès du général LETELLIER-VALAZÉ, sous-secrétaire d'état à la Guerre, du 12 avril au 5 juin 1871 ; détaché comme officier d'ordonnance auprès du ministre de la Guerre, le général de CISSAY, du 5 juin 1871 au 29 mars 1873 ; passe au 2e régiment de cuirassiers, avec le grade de chef d'escadron, le 5 avril 1875 ; puis au7ecorps de l'armée, jusqu'en octobre 1875 ; démissionnaire, le 14 février 1878. Prisonnier de guerre en Allemagne, du 18 octobre 1870 au 26 mars 1871. Chevalier de la Légion d'Honneur, le 24 septembre 1870.

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26 février 2013

Charles Gabriel César GUDIN

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Charles Gabriel César GUDIN

26 février 2013

Charles Gabriel César GUDIN

Gudin-Charles_Gabriel_portrail2Charles Gabriel César GUDIN, Comte, né le 30 avril 1798 à Bitche (Moselle), fils de Charles Étienne (Comte), marié à Mademoiselle Éva MORTIER de TRÉVISE en 1836 ; décédé à Paris le 9 janvier 1874. Premier page à la Maison militaire de l'Empereur, le 15 juin 1812 ; supprimé, le 8 mai 1814 et réintégré, lors des Cent-Jours, du 2 mai 1815 à juin 1815. Rentre dans la Maison militaire du Roi Louis XVIII comme surnuméraire aux gardes du corps, compagnie de Wagram, le 16 juin 1814 (grade de sous-lieutenant). Lieutenant au 5 e hussard, le 17 juin 1815 ; aide de camp du général Baron GUDIN (son oncle), le 20 juillet 1815 ; mis en non activité, le 1er avril 1817. Lieutenant au 23e régiment de chasseurs (devenu 11e dragons), le 28 mai 1817 ; capitaine, le 26 février 1823 ; sert en Espagne, de 1823 à 1828 ; officier d'ordonnance du Général GUDIN, du 22 novembre 1824 au 26 octobre 1828 ; chef d'escadron au régiment de hussards de Chartres (1er régiment), le 17 juillet 1830 ; sert en Belgique, en 1831 et 1832 ; lieutenant-colonel au 7e régiment de chasseurs, le 27 mars 1834 ; passe comme colonel au 2e régiment de lanciers, le 19 février 1839 ; maréchal de camp, le 28 décembre 1846 ; commandant le département de l'Indre-et-Loire, du 23 juillet 1847 au 9 mars 1848 ; mis à la disposition du gouverneur général de l'Algérie, le 31 octobre 1848 ; commandant la 2e subdivision de la 11e division militaire, le 2 juin 1849 ; inspecteur général du 9e arrondissement de cavalerie, le 18 juillet 1851 ; général de division, le 3 janvier 1852 ; inspecteur général de cavalerie, de 1852 à 1862 ; placé dans la 2e section du cadre de l'état-major général de l'armée (réserve), le 1er 1863 ; commandant la 2e division militaire à Rouen, le 31 août 1870 ; commandant la 10e division militaire à Montpellier, le 19 octobre 1870 ; replacé dans la réserve, le 15 avril 1871 ; décédé à Paris, à son domicile, 14 place Vendôme, le 9 janvier 1874. Sénateur, en 1862. Chevalier de la Légion d'Honneur, le 21 mars 1831. Officier, le 28 avril 1841. Commandeur, le 10 août 1858. Grand officier, le 15 août 1860. Chevalier de l'ordre royal de Saint-Ferdinand d'Espagne, 1re classe, le 18 novembre 1823 ; 2e classe, le 12 mars 1829. Officier de l'ordre de Léopold de Belgique, le 19 novembre 1840. Médaillé de Sainte-Hélène.

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26 décembre 2012

Pierre César GUDIN

Gudin_PierreGUDIN Pierre César,

né à Gien le 30 décembre 1775, mort à Montargis le 13 février 1855. Pensionnaire à l'école de Brienne, le 16 octobre 1785 ; sous-lieutenant au 48e  d'infanterie, puis à la 62e 1/2 brigade, le 22 février 1793 ; servit à Mayence, en 1793 ; puis en Vendée, en 1793/1796 ; blessé d'un coup de feu au bras gauche à Clisson, le 22 septembre 1793 ; aide de camp du général GUDIN, son oncle, le 15 décembre 1795 ; à l'armée de Rhin-et-Moselle, en 1796/1797 ; aux armées d'Italie et de Naples, en 1797/1799 ; blessé d'un coup de mitraille aux reins à l'assaut de Civita Vecchia, le 3 mars 1799 ; adjoint à l'adjudant général DEGIOVANNI, le 19 juillet 1799 ; aide de camp du général GUDIN, son frère, le 6 février 1800 ; à l'armée du Rhin, en 1800/1801 ; nommé provisoirement capitaine par le général en chef de l'armée du Rhin, le 6 mai 1800 ; blessé d'un coup de mitraille à la main droite au passage du Danube près d'Hochstedt, le 19 juin 1800 ; confirmé dans le grade de capitaine par arrêté des Consuls du 25 mai 1801 ; chef de bataillon, le 18 juillet 1804 ; à l'armée des côtes de l'océan puis à la Grande Armée comme aide de camp de son frère, en 1804/1807 ; colonel, le 4 mars 1807 ; employé à l'état-major général de la Grande Armée, le 1er juillet 1807 ; employé à l'état-major général du Prince de NEUCHÂTEL en Espagne, le 10 octobre 1808 ; puis à l'armée d'Allemagne, en 1809 ; adjoint au commandant du quartier général de l'armée d'Allemagne, en juin 1809 ; blessé d'un coup de feu au bras gauche à Wagram, le 6 juillet 1809 ; colonel du 16e de ligne à la place de MARIN, le 18 juillet 1809 ; Baron de l'Empire, le 14 février 1810 ; à l'armée d'Aragon, en 1810/1813 ; blessé d'un éclat de grenade à la mâchoire supérieure avec perte de cinq dents, à l'attaque du fort de Sagonte, le 28 septembre 1811 ; brigade de Montmarie à la bataille de Sagonte, le 25 octobre ; général de brigade, le 11 janvier 1812 ; employé à l'armée d'Aragon, division HARISPE, en mars 1812 ; fit sans succès une tentative sur Alicante, en avril 1812 ; servit aux combats d'Yecla, le 11 avril 1813, de Villena, le 13 avril ; commandant la 1re brigade de la 3e division (HABERT) à l'armée d'Aragon, le 1er septembre 1813 ; désigné pour se rendre à Lyon sous PANNETIER, avec sa brigade, le 24 janvier 1814 ; division MUSNIER, en février 1814 ; vainqueur à Poligny, le 4 mars ; servit à Limonest, le 20 mars ; chevalier de Saint-Louis, le 19 juillet 1814 ; mis en non activité, le 1er septembre 1814 ; employé au 5e corps sous RAPP, le 6 avril 1815 ; division Rothembourg à Seltz, le 25 juin ; à Hœnheim, le 28 juin ; commandant le département de la Meurthe, le 1er septembre ; mis en non activité, le 1er avril 1817 ; commandant le département des Basses-Pyrénées à la place de CHAUVIGNY de BLOT, le 24 septembre1817 ; employé sous les ordres du lieutenant-général commandant la 11e division militaire, le 12 novembre ; commandant la 2e subdivision de la 11e division militaire, le 16 novembre ; compris en cette qualité dans le cadre de l'état-major général de l'armée, le 30 décembre 1818 ; commandeur de la Légion d'Honneur, le 18 mai 1820 ; lieutenant-général, le 25 avril 1821 ; disponible, le 20 juin 1821 ; commandant la 7e division militaire à Grenoble, le 3 janvier 1822 ; Vicomte, le 4 novembre 1822 ; commandant la division de Cadix à la place de LATOUR-FOISSAC, le 4 novembre 1824 ; en Espagne, 1824/1828 ; commandeur de Saint-Louis, le 29 octobre 1826 ; disponible, le 5 décembre 1828 ; inspecteur général d'infanterie dans les 3e, 4e et 5e divisions militaires, le 6 mai 1829 ; compris comme disponible dans le cadre d'activité de l'état-major général, le 7 février 1831 ; inspecteur général d'infanterie, pour 1832, dans la 9e division militaire, le 5 juillet ; pour 1833, du 12e arrondissement d'infanterie, le 25 mai ; pour 1836, du 6e arrondissement d'infanterie, le 6 juin ; pour 1838, du 1er arrondissement d'infanterie, le 30 mai ; pour 1839, du 5e arrondissement d'infanterie, le 17 juin ; pour 1840, du 5e arrondissement d'infanterie, le 21 juin ; passé dans la section de réserve du cadre de l'état-major général, le 31 décembre 1840 ; admis à faire valoir ses droits à la retraite lors de la suppression du cadre de réserve, le 12 avril 1848 ; obtint une pension de retraite de 7 200 francs, le 8 juin 1848 ; replacé dans la section de réserve, à compter du 1er janvier 1853. Son nom est inscrit au côté Sud de l'Arc de Triomphe de l'Étoile. Chevalier de l'ordre de la Légion d'Honneur, le 8 juin 1809 ; officier, le 7 mai 1811 ; commandeur, le 18 mai 1820 ; grand officier, le 3 avril 1845. Grand officier de l'ordre de Charles III d'Espagne, le 5 février 1829.

26 décembre 2012

Sont inhumés dans la sépulture des Généraux Gudin à Saint-Maurice-sur-Aveyron :

 

  • Charles Gabriel César comte GUDIN (1798 – 1874)
  • Pierre César baron Gudin (1775 – 1855)
  • Charles Napoléon comte César GUDIN (1840 – 1911)
  • Étienne GUDIN (1734 – 1819)
  • Éva Sophie Stéphanie MORTIER de TRÉVISE (1811 – 1880)
  • Marie Anne HUMERY de la BOISSIÈRE (1736 – 1827)
  • Gabriel Louis GUDIN (1732 – 1809)
26 décembre 2012

Restauration de la tombe des Généraux Gudin à Saint-Maurice-sur-Aveyron

 

Charles-Étienne Gudin, comte de la Sablonnière, est mort le 22 août 1812 au champ d’honneur.P1000746

À l’occasion de ce bicentenaire, un projet a vu le jour afin des restaurer la tombe des Généraux Gudin à Saint-Maurice-sur-Aveyron, respectivement oncle, frère et fils de Charles-Étienne Gudin.

Franck Supplisson, Conseiller régional, adjoint au maire de Montargis et Christian Caron-Perroud, président de l'Association de Sauvegarde du Patrimoine du Gâtinais, membre du Comité de Montargis du Souvenir Français, sont les deux instigateurs de ce projet.

Les maîtres d’œuvre de cette restauration seront l’Association de Sauvegarde du Patrimoine du Gâtinais, et le Comité de Montargis du Souvenir Français

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